Un-petit-morceau-de-vie

Chroniques d'une jeune fille

Lundi 16 avril 2012 à 19:10

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Il était 8h quand je me suis réveillée, je n'avais pas entendue le réveil. Je n'étais plus mal comme c'était le cas hier soir en rentrant, j'étais comme dans un autre monde, mon coeur battait d'une façon assez bizarre, disons que chaque battement se faisait ressentir plus violemment que d'habitude. Je ne pouvais pas allé en cours il fallait absolument que j'aille voir Enzo à l'hôpital, il avait passé la nuit seul, il avait du souffrir, il n'y avait que lui dans mes pensées.
J'ai pris mon temps pour me préparer, histoire de ne pas arrivée trop tôt pour ne pas le réveiller. Je n'allais pas arrivée les mains vide, mais bon en même temps une boite de chocolat ça fait trop cliché, trop commun, alors j'ai pris une petite peluche sur mon lit, un petit ours tout doux, c'était ridicule à 18 ans de lui apporter une peluche mais je suis sure qu'il penserait à moi.
J'ai pris le bus les yeux embués je repensais à la veille, et mon coeur qui s'accélérait encore.
Ce garçon, il m'avait chaviré, il était tombé et je voulais le relever..
Une heure entière de trajet pour aller le voir mais j'aurais traversé la france entière s'il le fallait, c'était comme ça, mon esprit et mon coeur le réclamait, il fallait absolument que je le voit.
Plus rien n'était flou, les images me revenaient, ma main dans la sienne, je caressais sa joue et il s'était endormi, mes doigts entre les siens. Enzo..
J'en frissonnait encore, ça y est c'était l'arrêt de l'hopital, je suis sortie du bus, je tenais à peine sur mes jambes tellement j'étais émue de savoir que j'allais le retrouver, les marches des escaliers jusqu'à sa chambres m'ont semblé interminables, ça y est j'étais devant la porte 131, et quand j'ai pris mon courrage à deux mains pour l'ouvrir, il n'y avait plus personne. J'étais horrifiée, où était-il passé, où l'avait-il mis ? j'ai tourné un bon quard d'heure pour regagner l'acceuil, heureusement que ma mère m'avais corrigé son nom de famille hier soir lorsque je l'avais averti, 

Moi : Bonjour je cherche un jeune homme, il est entré en urgence hier accompagné des pompiers pour accident, il s'appelle Enzo Giacopimo, hier il était en chambre 131, mais là il n'y est plus..
L'hotesse d'acceuil : il est indiqué être toujours en chambre 131, les médecins l'ont peut être transporté en salle de soin, patientez quelques instants dans sa chambre si vous le désirez je suis persuadée qu'il ne va pas tarder à revenir.
Moi : Vous pensez qu'il en a pour longtemps en salle de soin ?
L'hotesse d'acceuil : Entre 20 et 30 minutes maximum, je ne sais pas depuis combien de temps il doit y être, ne vous inquiétez pas mademoiselle, c'est un ami à vous ? si vous êtes préssée je peux noter que vous êtes passée.
Moi : Non, c'est mon copain, et je vais attendre merci bien.

Je réalisais que je venais de dire que c'était mon copain, mais pourquoi ? j'avais dit ça comme si c'était une évidence, comme si c 'était clair et inéluctable, comme si c'était une certitude et que ça ne faisait aucun doute.
J'étais dans mes pensées quand la voix d'un homme m'interpella alors que j'étais en train  de remonter les escaliers pour retourner dans la chambre d'Enzo.

Un médecin : MADEMOISELLE !!!
Moi : oui.. ??
Un médecin : vous venez pour Enzo ?
Moi : oui, où est-il ?
Un médecin : ils nous a prévenue ce matin que sa copine devait passé.

Merde, il avait une copine ? Wahou.. tout s'écoulait, ce qu'il m'avait fait ressentir hier soir c'était pour rien ? je ne savais plus faire la différence entre sentiments et émotions.. 

Un médecin : Mademoiselle vous n'êtes pas sa copine ?
Moi : non juste une amie..
Un médecin : Mais je vous ai pourtant apperçu hier soir sortir de sa chmabre !
Moi ( essayant de contenir mes larmes que je sentais monter ) : Oui, mais juste comme ça..
Un médecin : Mais ce matin je lui ai demandé si c'était sa copine qui était passé il m'a répondu que oui..
Moi : Vraiment ? enfin, je veux dire il vous à vraiment dit ça ?
Un médecin : Et bien oui, j'ai attendu que vous partiez pour ne pas vous dérangez et venir le voir dans le but de savoir comment il allait, quand vous êtes sortie je lui ai demandé si vous êtiez sa copine , il m'a bien dit que oui.
Moi : Il n'est plus en chambre 131 ?
Un médecin : On vient tout juste de lui finir ses soins, attendez un petit quart d'heure et il sera à vous.
Moi : Merci..

Je n'ai pas attendu ne serais ce qu'une seconde j'ai remontée les escaliers, ouvert la porte tout doucement, et je l'ai vu sur son lit il a souri en me voyant et à écarté ses bras et m'a dis : "Viens la contre moi.."

(La suite DEMAIN)

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